Il recourt au mensonge pour justifier les frappes en Syrie : Bernard Henri-Lévy, toute honte bue Par M.A. Boumendil
0La plus grande prouesse de l’hypermédiatique philosophe BHL n’est pas là où on aurait pu l’attendre. Elle n’est ni dans une réflexion philosophique flamboyante ni dans quelque œuvre littéraire lumineuse. Sa plus grande réussite est d’avoir su allier le mensonge au service de la guerre avec les idéaux démocratiques de son cru.
Ainsi, pour justifier les frappes contre la Syrie menées conjointement le 14 avril dernier par les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France, il n’a pas hésité à user de mensonges ou de fake news, pour reprendre le terme à la mode.
Partisan de la guerre en Irak en 2003, en Libye en 2011 et de l’intervention militaire contre les autorités de Damas, il a fait montre d’un enthousiasme indécent après les frappes du 14 avril très largement dénoncées pour leur caractère illégal.
Invité de l’émission C à vous de France 5, répondant à une question orientée du journaliste Patrick Cohen, BHL fait un parallèle osé entre Damas aujourd’hui et Sarajevo en évoquant les massacres du marché de Markala le 25 février 1995 et le 28 août 1995.
« Je me rappelle en Bosnie, à Sarajevo, quand les Serbes envoyaient des armes chimiques sur le marché de Markala ou quand ils envoyaient simplement des obus, on disait (que) ce sont les Bosniaques qui se les sont tirés eux-mêmes », dira-t-il.
Seul problème pour le philosophe : l’AFP, mais aussi des journalistes ayant couverts les évènements de l’époque, lui ont apporté un cinglant démenti. Jamais, en effet, l’usage d’armes chimiques n’a été évoqué à Sarajevo ni pendant les évènements ni après.
Alors Monsieur Bernard Henri-Lévy, à la guerre comme à la guerre ?
Source: www.algeriemondeinfos.com