«Préparation d’une nouvelle loi sur l’information»
0Noureddine Khellassi, conseiller du ministre de la Communication et journaliste, était l’invité de la Radio Chaîne 3, où il a traité des sujets portant sur la nouvelle loi sur l’information, le devenir de la presse écrite, la situation des télévisions privées et des sites électroniques, entre autres.
Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) – Selon le conseiller du ministre de la Communication, il s’agit de préparer la nouvelle loi sur l’information et d’annuler celle de 2012, « en fonction des nouveaux paradigmes d’élargissement des champs des libertés de la presse ».
Ces nouveaux textes de loi seront portés sur la nouvelle Constitution, conformément aux «7 axes fixés par le président de la République». Noureddine Khellassi rappelle, à l’occasion, que cette réforme sera basée sur deux axes, à savoir la liberté et la responsabilité, qui reposent sur un aspect fondamental qui est celui du respect des droits et le respect des autres. Plus explicitement, il dira que l’exercice du journaliste «ne peut être absolu mais balisé par la loi». Ceci pour répondre à l’affirmation qui fait état que la presse n’est pas en situation de «rétrécissement» de liberté de la presse.
Le métier de journaliste doit obéir aux critères de la conscience et de la loi, a-t-il précisé. Une affirmation, somme toute, qui émane d’un ancien journaliste, apparemment au fait des contraintes du métier, qui appelle à la concertation pour l’élaboration de la nouvelle loi sur l’information devant «associer tous les acteurs».
Parlant de la situation des télévisions privées en Algérie, appelées communément télés offshores, le conseiller du ministre de la Communication admet que ces médias de droit étranger exercent dans « l’illégalité » et en marge de la loi.
Plus explicitement, ces télés établies à l’étranger exerçant à la base de représentation de bureau de presse en Algérie disposent illégalement de registre de commerce, produisent illégalement un chiffre d’affaires et transfèrent des sommes colossales à l’étranger.
La solution consiste, aujourd’hui, à réglementer cet exercice dans le cadre de la réforme sur l’information, conformément aux nouveaux textes réglementaires, dira-t-il. Ajoutant aussi que les sites électroniques seront soumis au même processus de « mise en conformité ».
Enfin, pour le cas de l’Anep, Noureddine Khellassi a livré des chiffres, non ceux de dilapidation de deniers, mais ceux de « l’aspiration » de la manne financière de cette entreprise publique d’édition, de messagerie, de communication et de publicité à vocation commerciale, mais ne disposant même pas de direction commerciale.
Publié par Abdelhalim Benyellès