Projet de loi en préparation pour mettre fin à la spéculation et à la hausse des prix
0Plusieurs projets de loi sont en cours d’élaboration avec différents départements ministériels pour réorganiser le secteur du commerce et moraliser l’activité commerciale, a annoncé, hier jeudi, à Alger, le ministre du Commerce, Kamel Rezig.
« Il y a des lois qu’il faut revoir car elles sont caduques, et j’insiste sur le travail collectif qu’il faut mener pour réussir à remettre le train sur les rails (..) Tout doit commencer par un premier pas », a-t-il dit dans son intervention devant la Commission des finances et budget de l’Assemblée nationale populaire (APN) lors du débat du projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2018.
Ces projets de lois, dont l’élaboration a été déjà entamée avec plusieurs ministères, concernent plusieurs segments de l’activité commerciale, notamment la revue de la liberté des prix, la facturation et la marge bénéficiaire, tout en garantissant le droit à la concurrence. M. Rezig a fait savoir que plusieurs textes de lois traitant de différentes activités seront publiés prochainement.
Il a évoqué, entre autres, un projet de loi sur la pénalisation de délit de surfacturation, qui est en cours d’élaboration en collaboration avec le ministère de la justice, sans donner plus d’explications, mais en insistant sur la nécessité de ce texte qui permettra à coup sur de mettre un terme à la spéculation et la hausse injustifiée des prix des produits de première nécessité.
M. Rezig a ajouté qu’un autre décret relatif à la spécialisation dans l’exportation sera bientôt publié, ce qui contribuera à la protection et à la promotion du produit national, ajoutant que « l’Algérie est riche de potentiels importants dans le domaine de l’exportation ».
En ce qui concerne le domaine des exportations, notamment vers le marché africain, le ministre du Commerce a souligné que le produit national serait compétitif, se référant à la facture d’exportation vers la Mauritanie, qui s’élevait à 9 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de l’année en cours. Dans le même contexte, a t-il souligné, « nous sommes capables d’exporter tous nos produits ».
APS