Très attendu sur le dossier des biens et fonds détournés de l’ère Bouteflika, le nouveau Gouvernement algérien annonce que les biens saisis seront vendus aux enchères.

Et…Cerise sur le gâteau : « Il est prévu dans une première phase, de recouvrir la somme de treize milliards de dinars. » Une somme bien dérisoire, jugent les observateurs, lorsque l’on sait la valeur du butin piraté par d’ex-apparatchiks. 

Il est en effet, question d’enclencher le processus de recouvrement de l’argent pillé. Cette opération de récupération est plus que jamais d’actualité et s’allie le bras de la justice. « Le tribunal de Sidi M’Hammad, outre les peines d’emprisonnement, avait émis la décision de saisir ‘Tous les biens’ de ces anciens ‘géants’ du régime précédent.

Il est question « D’Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia, Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi, Abdesselam Bouchouareb et les hommes d’affaires Hassen Arbaoui, Ahmed Mazouz, et Mohamed Bairi » A rappelé notre confrère le Soir d’Algérie dans son édition de lundi dernier, tout en précisant que le processus de recouvrement concerne les mis en cause qui ont été reconnus définitivement coupables par la justice algérienne.

Cette mission de récupération des fonds détournés se déroulera intra-muros et extra-muros, apprend-on. L’opération mains propres qui a mis au jour un système de corruption, de financement et autres pots de vin…déboucher sur une volonté politique bien affichée de la part du gouvernement actuel quant à la récupération effective du butin piraté.

« Nous attendons les jugements définitifs des personnes impliquées pour entamer la procédure de récupération des fonds détournés », avait en effet assuré Mohand Said Oubelaid en sa qualité de porte parole de la Présidence, le 13 mai dernier.

Il faisait alors écho à ce qu’avait déclaré le chef de l’Etat et qui avait précisé que cette opération de récupération dépendait du « Feu vert de la justice ». « Je sais où est planqué cet argent et je sais comment le récupérer »  Avait par ailleurs promis Tebboune à l’aune de son mandat présidentiel.

Par: Salim Benalia